Bah, c'était grand, boueux, y'avait plein de monde, dont plein de gens sympathiques, quelques excellents joueurs, une bonne concentration de bourrins (mais je pense qu'à 700 joueurs, les inscriptions n'étaient pas que sur invitation).
Après, rien de nouveau par rapport à ce qui vous a déjà été décrit, donc nous vous parlerons surtout de notre expérience de
SCENARISTE (de second rang) à la faille.
Peu concernés par les intrigues principales de la Faille, nous nous sommes sentis dans l'obligation d'écrire quelques intrigues de forte inspiration Rôlienne et Tante Luce : histoires de famille shakepeariennes, histoires d'amour à tiroirs, voyages poétiques et apologie de l'élégance et du bon goût.
Hourra ! Hourra ! Hourra !
Evidemment, nous sommes en tort. Ayant bien conscience que le monde de la Faille ne nous appartenait pas, mais encouragés par notre vile nature rebelle, et en tant que pirate requin, nous nous sommes lancés dans l'aventure encouragés par nos compagnons forbans.
L'embarquement ne posa pas trop de problèmes, même si la capitainerie, dût, contre son gré et pour des raisons administratives, pinailler sur le nom du navire.
Déjà, sur le quai, des esprits pragmatiques nous faisaient part du manque d'intérêt pour notre destination, après qu'on leur ait fait miroiter une place de choix sur la grosse armada qui s'en allait sauver le monde.
Une fois au large, nous avons subi dès le premier jour la perte de notre premier membre d'équipage, disparu corps et âme, même la grande armada n'eut aucune nouvelle d'elle.
En haute mer, la bataille fut rude. Malgré quelques blessures, les pertes furent minimes, surtout grâce à la pugnacité de notre élite Corsaire, si bien que de nouveaux compagnons se joignirent à nous dans notre quête. Ce fut pour nous une très agréable surprise de découvrir de talentueux bretteurs, manipulant aussi bien le verbe, la poésie, l'humour et l'amour.
L'autre agréable surprise fut de découvrir que certains membres d'équipage, tel le capitaine, au début fort circonspects sur l'à propos et la futilité de nos quêtes, furent au final les plus fidèles dans cette fabuleuse épopée.
Au final, nous garderons de ce périple tous ces bons souvenirs, beaucoup d'enseignements et d'épreuves et l'essentiel, du plaisir.
Donc, merci à Benjamin et Marie-Hélène de nous avoir entraînés dans cette folle aventure, à Ricardo, Morgane et Ambroise de nous avoir encouragés dans nos délires, à Castor et Dante, pour avoir supporté nos délires, à Myriam et Vincent, Bibi et Guigui, pour nous avoir confortés dans l'idée qu'organiser un GN c'est être heureux du bonheur des joueurs, aux scénaristes inconnus qui nous ont confessé être attérés par la nullité de leurs joueurs, et à tous les scénaristes et autres organisateurs que nous avons à peine croisés.
Merci à NOS joueurs, aux Corsaires, aux autres Requins (qui n'ont rien compris à la Corsaireterie), aux joueurs de la Faille, merci aussi aux petits jeunes bourrins avec zéro Roleplay, peut-être deviendront-ils un jour de sublimes... non, là c'est pas possible.
Je garde notre dernier merci pour les petites mains (et gros bras) du GN, PNJs anonymes et connus, monstres, Monts Rieurs et Naheulband, vidéos et photos et surtout notre Eric Marié.
Nous ne remercierons ni Topik, ni les Voyageurs pour n'avoir pas pu profiter des attractions de Disneyland
, mais on les aime et on leur fait quand même toupleindegrobizoux.
la Faille c'est quand même un très gros med'bour, mais nous restons impressionnés par l'oeuvre, par sa durée et son ampleur, par les moyens déployés.
Tante Luce